Comment militer dans une société de plus en plus individualiste ? se sont demandés les délégués réunis à Quimper. « La démocratie n’est pas une donnée naturelle des sociétés humaines », a rappelé Forough Dadkhah. « C’est une construction jamais aboutie, qui demande toujours à être améliorée. La démocratie est confrontée à plusieurs défis : la société mondialisée néo libérale, la remise en cause de la démocratie représentative, la montée des inégalités... Face à cette société qui s’individualise de plus en plus, comment peut-on avoir un engagement collectif ? »
Pour la présidente du Conseil fédéral, « il faut insister sur la formation car l’envie de connaissance est de plus en plus importante. Je propose d’offrir des formations pour les militants. Des formations classiques, comme la prise de parole en public ou l’élaboration de tracts, mais aussi et surtout idéologiques.
Deuxièmement, nous avons, dans nos rangs, d’innombrables compétences et expertises qui ne sont pas assez exploitées et que nous devons solliciter. Troisièmement, je propose une plateforme pour les quatre fédérations bretonnes pour partager les bonnes pratiques et un échange d’expériences. »
Pour Arnaud Platel, le BREIS constitue le meilleur cadre militant pour les socialistes bretons. « Les unions régionales figurent dans les statuts du PS pour coordonner l’action des fédérations, élaborer les projets régionaux, former les militants et entretenir des relations avec les partenaires. Le BREIS est l’union régionale la plus active de France.
Mais on peut le rendre encore plus efficace. Pour ce faire, le secrétaire fédéral au projet propose de “ faire le choix pragmatique de mutualiser les moyens et les ressources du Parti Socialiste à l’échelle de la Bretagne ”, par exemple en réunissant régulièrement les conseils fédéraux. »

Article publié dans le Cap Finistère n°1366 du 17 septembre 2021

Partager