Militants « sacs à dos »
« Je souhaite renouer avec le militantisme “ sac à dos ” », a annoncé Laurène Pasquier, le 22 février, lorsqu’elle a été élue déléguée de la 4e circonscription, à Saint-Martin-des-Champs. Bien que n’apparaissant plus dans les statuts, cette fonction n’en reste pas moins importante. Surtout dans un contexte de reconquête de l’opinion qui ne peut passer que par des actions militantes et des contacts au plus près des réalités.
« J’ai rejoint le Parti Socialiste le 21 avril 2002 », explique Laurène Pasquier. « Inutile, donc, de préciser que le combat contre les idées d’Extrême-droite constitue un des moteurs de mon engagement. » Originaire de Rennes, c’est là qu’elle commence à militer avant de rejoindre Paris et Bagnolet, en Seine-Saint-Denis. Entre 2007 et 2011, elle fut secrétaire nationale du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS). Au bout de quelques années passées dans la région parisienne, elle passe le concours d’assistante sociale, demande sa mutation pour la Bretagne et se voit mutée à Morlaix en septembre 2017. « Je suis affectée dans trois établissements de la région de Morlaix. »
Même si elle vient de s’installer, elle connaît bien les enjeux auxquels sont confrontés les communes du pays de Morlaix, en matière d’accès aux services publics, notamment.
La nouvelle déléguée se voit plus comme une animatrice et une coordonnatrice que comme une « cheffe ». « J’ai envie de me mettre au service des sections et de leurs adhérents », a-t-elle résumé devant l’Assemblée générale à Saint-Martin-des-Champs. Plusieurs regroupements de sections sont à l’étude, du côté du Léon ou de Plouigneau. Ce sont les adhérents qui détermineront le périmètre le plus pertinent et le plus efficace.
La campagne pour les élections européennes constituera le prochain temps fort militant. Mais tous les militants ont déjà en tête la préparation des élections municipales. Dans le pays de Morlaix, cette échéance sera essentielle et les socialistes se sont fixé comme ambition de conserver les Conseils municipaux dans lesquels ils sont majoritaires et d’en conquérir d’autres afin de renforcer encore la majorité de la communauté d’agglomération. Cet objectif est tout à fait réalisable. Il suffit que chacun prenne son sac à dos…
Article publié dans le Cap Finisètre n°1261 du 8 mars 2019