Municipales : la Gauche se prépare
Au soir des élections européennes, même si les deux scrutins répondent à des logiques différentes, tout le monde avait en tête les prochaines échéances électorales : les Municipales de 2020.
Pour l’instant seules deux communes ont désigné leurs « premiers des socialistes » : Quimper avec Isabelle Assih et Le Relecq-Kerhuon avec Laurent Péron. Ce qui ne veut pas dire, loin de là, que les socialistes des autres communes bayent aux corneilles.
À Quimper, les socialistes et leurs partenaires déroulent leur campagne selon un calendrier établi depuis déjà plusieurs mois. La première phase de cette campagne consistait à tirer le « triste » bilan de la majorité sortante, (voir Cap Finistère n°1259 du 22 février 2019).
« Nous discutons avec toutes les forces de gauche à Quimper », annonce le secrétaire de section, Jacques Le Roux. Un accord a été trouvé avec les Radicaux de gauche et des discussions sont engagées avec l’UDB. Parallèlement à ces discussions, les socialistes vont à la rencontre des Quimpéroises et des Quimpérois pour présenter le fruit de leurs réflexions et surtout écouter leurs attentes.
Le 9 mai à Ergué-Armel, le débat portait sur l’écologie urbaine et le 28 mai à Kerfeunten, il était question des solidarités.
À Morlaix, cela fait maintenant plus de six mois qu’un groupe de travail, composé d’élu.es et de militant.es du PS, de Génération.s, des Radicaux de gauche et du PC travaille pour construire les bases d’un programme municipal commun. « Nous sommes dans une phase de discussions avec les acteurs associatifs et économiques pour affiner nos propositions », précise Jean-Paul Vermot.
À Brest, divers partis de gauche ont entamé des réunions participatives pour identifier les attentes des Brestoises et des Brestois. Au PS, depuis quelques semaines, des groupes de travail répartis suivants trois thématiques se réunissent, échangent avec des experts thématiques et une première réunion publique se déroulera le 6 juin pour la Fabrique citoyenne du Bien-vivre sur le secteur de Lambézellec.
« Nous avons pu constater, en rencontrant nos partenaires au niveau départemental, que nous partageons la même envie d’union », a résumé Yohann Nédélec devant le Conseil fédéral du mois de mai. Les résultats des élections européennes confirment l’impérieuse urgence de poursuivre et d’amplifier ce dialogue à Gauche.
Article publié dans le Cap Finistère n°1272 du 31 mai 2019