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mercredi 25 décembre
Nos élu.e.s en action

Que vaut-il mieux ? Avoir un groupe majoritaire pléthorique aux ordres du gouvernement qui ne prend aucune initiative ? Ou un groupe d’opposition qui écoute ses électeurs et n’hésite pas à transformer leurs interrogations légitimes en propositions de loi ? La réponse est bien sûr comprise dans la question. Alors que le silence des député-es LREM devient vraiment assourdissant, Valérie Rabault et Boris Vallaud ont tenu une visio-conférence de presse pour faire le point sur le travail parlementaire en période de confinement.Les député.es socialistes ont, en premier lieu, joué un rôle de porte-paroles des administrés de leurs circonscriptions. Leurs interrogations ou inquiétudes ont été traduites au travers de 72 questions adressées au premier ministre et de 35 courriers adressés aux différents ministres avec des centaines de questions précises.On ne peut pas en dire autant des députés LREM du Finistère qui n’ont, comme Jean-Charles Larsonneur, Graziella Melchior ou Liliana Tanguy, posé aucune question depuis le début du confinement. Et, lorsqu’ils interrogent les membres du gouvernement, on peut se demander qui rédige les questions puisque, le 14 avril, Didier Le Gac et Annaïg Le Meur ont interrogé, exactement dans les mêmes termes, la ministre du Travail à propos des restrictions d’utilisation des chèques restaurants en période de confinement. Alors que les dirigeants de la majorité parlementaire ne cessent de réclamer l’union nationale, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le groupe socialiste a déposé 21 % des amendements au premier projet de loi de finance rectificative et 20 % au deuxième. Ils ont déposé 18 % des amendements au projet de loi d’urgence sanitaire.Pour le premier projet de loi de finances rectificatives, aucun amendement n’a été repris. Et seuls 1,3 % et 1,1 % des propositions ont été reprises pour la deuxième LFR et la loi d’urgence sanitaire. Cependant, une fois rejetées dans l’hémicycle, plusieurs propositions ont été reprises par le gouvernement. Comme la transformation du report de cotisations pour plusieurs acteurs économiques, notamment les restaurateurs en exonération ou la suppression du jour de carence. C’est également le groupe socialiste qui a, le premier, demandé l’extension du dispositif de gardes d’enfants aux sapeurs-pompiers, aux forces de l’ordre et aux surveillants. C’est lui encore qui a demandé l’augmentation de l’aide financière du fonds de solidarité, au-delà des 1 500 euros prévus initialement ou l’augmentation du nombre de bénéficiaires du fonds de solidarité, en abaissant le seuil de 70 % à 50 % de baisse du chiffre d’affaires.« Tout seul, on va plus vite, mais à plusieurs on va plus loin », ont répété les socialistes durant la dernière campagne présidentielle. C’est certainement vrai et on pourrait aussi rajouter : « trop nombreux et sans boussole, on ne va nulle part »

Article publié dans le Cap Finistère n°1310 du 30 avril 2020

 




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