Nos sénateurs en actions
Comme chaque année, Maryvonne Blondin et Jean-Luc Fichet ont adressé un compte-rendu d’activité à leurs électrices et électeurs.
La session 2018/2019 a été marquée par un climat social tendu. « Dans ce contexte », rappellent les parlementaires « les élu.es locaux ont été sollicité.es pour accueillir et écouter les citoyennes et les citoyens désireux de faire entendre leurs revendications. Les maires ont déployé plusieurs initiatives pour recueillir la parole de leurs administrés, mettant en lumière l’existence d’un malaise social profond et le sentiment de relégation d’une partie de la population qui voit ses conditions de vie se dégrader et les services publics disparaître ».
Pour Maryvonne Blondin et Jean-Luc Fichet, « cette année a aussi mis en exergue le désarroi qui affecte les élu.es face à la technicisation de leur fonction, au manque de moyens mis à leur disposition mais aussi aux violences et aux incivilités dont ils sont victimes ». Plus que jamais, il apparaît urgent de fonder un véritable statut de l’élu local, à même de garantir des conditions d’exercice des mandats optimales.
Il faut prendre en compte le rôle fondamental des collectivités territoriales et la nécessaire relance du processus décentralisateur.
Les deux parlementaires se sont mobilisés pour défendre les enjeux territoriaux en matière de dotation, de fiscalité locale, de maintien des services publics et de pouvoirs confiés aux élu.es. Nous sommes convaincus que la réponse aux enjeux de demain, aux attentes des citoyens et aux besoins propres de chaque territoire passera par la capacité d’action et d’innovation des élus locaux. La réponse aurait pu être l’agence nationale de cohésion des territoires votée le 22 juillet qui doit entrer en vigueur début 2020. Mais, alors que le Sénat avait prévu une gouvernance paritaire élus/État, l’Assemblée a redonné la primauté aux représentants de l’État.
Article publié dans le Cap Finistère n°1292 du 13 décembre 2019