Parlons des vrais sujets et soyons fiers de notre candidate et du projet social-démocrate qu’elle défend. Dans une belle unanimité, voilà ce qu’affirment les membres du comité de soutien à Anne Hidalgo, dans le Finistère.
Konwal Perrot : un programme pour la jeunesse
Pourquoi rejoindre ce comité de soutien ? D’abord, par fidélité aux valeurs socialistes. Ça va sans dire,
mais dans la période de mercato électoral qui précède cette élection ça va mieux en le disant. « Je soutiens Anne Hidalgo car c’est la candidate désignée par le Parti Socialiste et qu’elle défend un projet social-démocrate », explique Marc Labbey.
« Elle est issue d’un milieu populaire et elle sait ce que signifient les fins de mois difficiles », estime pour sa part Hervé Prima, agriculteur en retraite de Clohars-Carnoët. « Elle a montré qu’elle est une femme de convictions. »
« Je soutiens Anne Hidalgo car elle fait preuve d’un vrai courage dans cette campagne où rien ne lui est épargné. Or, c’est précisément dans les tempêtes qu’on peut vérifier la solidité des convictions des candidats », explique Aurélie Lagadec, enseignante de Saint-Renan. « On est dans un débat présidentiel, pour choisir des propositions, pour préparer l’avenir de nos enfants. Nous ne sommes pas à la Française des Jeux, pour miser sur le cheval qui aurait, selon les sondages, le plus de chance d’arriver le premier. »
Or, le projet défendu par Anne Hidalgo, contenu dans les 70 propositions qu’elle défend, correspond aux convictions que les socialistes défendent depuis toujours. « Nous devons profiter de cette période de campagne pour mettre sur la table les sujets importants », estime Tino Kerdraon. « On a l’impression que les valeurs de la social-démocratie
auraient quasiment disparu. Or, la lutte contre les inégalités, qui est à la base de notre engagement, est plus que jamais nécessaire dans des domaines comme le logement, la santé ou le pouvoir d’achat. C’est au cœur des préoccupations des citoyens et c’est également ce qu’Anne Hidalgo met en avant dans son projet. » Pour l’ancien député de Brest, il faut donc profiter du débat présidentiel pour montrer que la candidate avance des propositions pour les classes moyennes et populaires.
Et d’abord en revalorisant les salaires.
« Ça fait des années qu’on se bat pour ça », insiste Claudine Galleron, de Landerneau, ancienne responsable CFDT santé sociaux. « Il faut des augmentations de salaires et pas seulement des primes qui peuvent être supprimées. » Depuis 15 ans, la classe moyenne voit son pouvoir d’achat baisser et une partie de ses électrices et de ses électeurs peuvent être tentés par un vote d’Extrême-droite.
« Elle est issue d’un milieu populaire et elle sait ce que signifient les fins de mois difficiles. »
« En plaçant le social en tête de ses préoccupations, Anne Hidalgo retrouve l’ordre des priorités », se félicite Marc Labbey. « D’abord, la lutte contre les inégalités. Et ça passe par le dialogue et la négociation. C’est ça, la ligne social-démocrate de la Gauche qui veut faire, qui veut agir, qui est dans l’action et non dans l’incantation. »
L’éducation reste la priorité. « Il faut donner les moyens à l’Éducation nationale mais il faut aussi insister sur la formation continue, tout au long de la vie », rappelle Tino Kerdraon. « Nous savons que les salariés seront amenés à changer de métiers au cours de leur carrière et il faut donc les accompagner. Ça passe déjà par une meilleure orientation scolaire mais aussi par la formation continue. »
Dans un secteur comme l’aide à la personne, on constate déjà que certaines structures rencontrent des difficultés de recrutements, à cause des conditions de travail, des rémunérations trop faibles et de l’absence de formation.
Comme le souligne Claudine Galeron, l’écologie doit aller de pair avec le social. « Pour l’isolation des logements ou le passage à des véhicules propres, il est nécessaire, comme le dit Anne Hidalgo, d’accompagner les plus modestes. »
« Anne Hidalgo est l’une des seules candidates qui apportent des solutions concrètes pour la jeunesse », insiste pour sa part Konwal Perrot, de Daoulas. « Le minimum jeunesse et le capital de 5 000 euros sont des propositions qui parlent à la jeunesse », insiste-t-il, prenant comme exemple sa situation personnelle. « Avec le revenu minimum, je ne serai pas obligé de travailler pour suivre le cursus que je souhaite à Rennes. »
Aurélie Lagadec : on vote pour des convictions
« Anne Hidalgo met aussi l’accent sur l’apprentissage à la citoyenneté tout au long du parcours scolaire et propose d’accorder le droit de vote dès 16 ans », insiste le jeune socialiste.
Et maintenant ? Les membres du comité de soutien sont, sur certains sujets, en attente de précisions. « On ne peut bien sûr pas tout écrire dans un projet de quelques pages et la campagne, avec ses réunions publiques, ses déplacements thématiques, ses tribunes ou ses interviews, sert justement à ça. » Si Hervé Prima souhaite en savoir plus sur le volet agricole du projet, Claudine Galeron souhaite, quant à elle, approfondir les propositions pour bâtir un vrai cinquième risque.
Article publié dans le Cap Finistère n°1383 du 25 février 2022
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