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mercredi 25 décembre
Objectif 4,7 millions !
« Peu importe qu’un chat soit noir ou gris pourvu qu’il attrape des souris. » Alors que commence la phase de recueil des signatures, une coordination départementale, réunissant l’ensemble des organisations de gauche qui veulent que les citoyens soient consultés et puissent dire non à la scandaleuse privatisation d’ADP (Aéroports de Paris) vient de voir le jour dans le Finistère. 
A l’initiative du parti communiste, plusieurs organisations politiques et syndicales (PC, PS, LFI, ensemble, NPA, Attac, solidaires) se sont retrouvées à Brest le 3 juillet. Le parti socialiste était représenté par Jean-Paul Vermot, secrétaire fédéral aux relations avec les partenaires. Mais la liste n’est pas figée et bien d’autres partis ou mouvements peuvent rejoindre cette coordination. D’autant que la barre fixée par le législateur pour l’organisation d’un RIP (Référendum d’initiative partagée) est haute. Et que le ministère de l’intérieur chargé d’organiser la collecte des signatures ne fait rien pour favoriser la participation citoyenne. 
L’objectif est ambitieux : 4,7 millions de signatures d’ici le mois de mars soit 11 000 signatures par jour. 
« Les premières 500 000 étaient les plus faciles » ont reconnu les participants. Reste maintenant à obtenir les 90% manquants ». 
Pour ambitieux qu’il soit, l’objectif est atteignable. Car les Français sont majoritairement hostiles aux privatisations et celle d’ADP est indéfendable. 
Mais en outre, un échec n’est pas envisageable. En rassemblant 4,7 millions de signatures on est juste sûr qu’un référendum sera organisé, sans préjuger de la réponse qu’apporteront les électrices et les électeurs. En revanche, on peut être certain que si le nombre fatidique n’est pas atteint, dans les délais impartis, la course aux privatisations sera lancée et rien ne pourra l’arrêter. Car d’autres entreprises sont menacées comme la FDJ ou les barrages hydroélectriques. 
Pour éviter ce scénario catastrophe, la coordination départementale a décidé d’aller à la rencontre des Françaises et des Françaises, munis de tablettes ou de formulaires cerfa pour recueillir le nombre de signatures nécessaires.

Soutenir le projet de référendum 
 
Article publié dans le cap Finistère n°1277 du 12 juillet 2019
 



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