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mercredi 25 décembre
On ne transige pas avec les Talibans

Dès l’annonce de la chute du régime afghan, les élu.es de Gauche du Finistère ont appelé à accueillir les réfugiés menacés par les Talibans.
« Fa c e a u x injustices et à l’obscurantisme, notre ville fera valoir sa tradition humaniste, d’entraide et de solidarité. Brest continuera à participer à l’accueil des réfugiés en France », annonçait
François Cuillandre.
« C’est leur liberté à tous, particulièrement aux femmes, et leur vie pour certains, qui sont en jeu sur le tarmac de l’aéroport de Kaboul », confirmait son homologue de Quimper, Isabelle Assih.
« La Ville de Quimper sera présente pour accueillir ces enfants, ces hommes et ces femmes. En responsabilité et avec humanité. »
Même volonté de faire vivre la tradition d’accueil de notre région du côté de Morlaix : « La Bretagne est une terre d’asile pour ceux qui fuient l’obscurantisme, la violence et la mort. Morlaix et sa communauté d’agglomération prendront leur part à cet accueil », a rappelé Jean- Paul Vermot. « Nous avons, il y a vingt ans, chassé les Talibans du pouvoir pour leur laisser aujourd’hui le champ libre. Cet abandon nous engage vis-à-vis de ceux qui menacent le nouveau régime afghan. »
C’est précisément ce que rappellent les députés européens socialistes : « Cet échec collectif constitue aussi une menace pour l’ensemble des démocraties, avec la possibilité d’un renforcement à terme du terrorisme international.
Solidaires avec le peuple afghan
L’Afghanistan sera le révélateur de la capacité de l’Union européenne à avoir une politique d’asile coordonnée sur laquelle il n’est plus possible de faire l’impasse. Plutôt que faire craindre des “ flux migratoires irréguliers importants ”, l’Union européenne doit veiller à l’accès à la demande d’asile et aux programmes de réinstallation, offrir une protection à celles et ceux qui sont déjà sur le territoire européen et maintenir la suspension des procédures de retour.
L’urgence reste le vaste pont humanitaire pour évacuer les ressortissants européens ainsi que toutes les Afghanes et Afghans qui ont travaillé avec les forces militaires, les différents organismes multilatéraux et les ONG qui sont en danger parce qu’ils nous ont apporté une aide ».
« Le Président parle de “flux irréguliers ”, consistant à dire qu’il “ faut s’en protéger ”. Le droit d’asile étant dans la déclaration des Droits de l’Homme, le Président a adopté une posture pour le moins incompréhensible et problématique », a dénoncé Yohann Nédélec. Le Premier secrétaire fédéral a, au nom des socialistes du Finistère, participé au rassemblement organisé par la Ligue des Droits de l’Homme à Brest. La Fédération s’associera à nouveau à toutes les initiatives visant à soutenir le peuple afghan contre l’obscurantisme des Talibans.




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