Pacte pour le pouvoir de vivre
Le Parti Socialiste est le seul à avoir rencontré le collectif des 19 ONG et syndicats à l’initiative du « Pacte pour le pouvoir de vivre ».
« Alors que pour la première fois ces organisations ont mis leur expérience et leur expertise en commun pour apporter des réponses à la crise que le pays traverse, il nous est apparu indispensable de travailler ensemble à des propositions convergentes », a insisté le Premier secrétaire, Olivier Faure.
Les échanges ont été riches autour des 66 propositions de ce pacte écologique et social, portées notamment par le tandem Laurent Berger et Nicolas Hulot.
Ces représentants associatifs et syndicaux partagent avec les socialistes la même volonté de sortir de la crise dans laquelle le gouvernement s’est enfermée par une conférence sociale et environnementale.
Car, depuis le début du mouvement des gilets jaunes, les socialistes ne cessent de répéter que ces deux exigences sont indissociables.
L’écologie et le social ne peuvent plus être pensés de façon distincte. En ce domaine, les convergences sont nombreuses : fiscalité verte, solidarité nationale inhérente à l’accompagnement de la transition écologique. Le passage du libre-échange au juste échange constitue une rupture forte que l’ensemble des participants réclament. Des mesures qui portent une vision de la société plus solidaire doivent impérativement être prises. En ce sens, l’action menée par les socialistes dans les territoires - qu’il s’agisse des territoires zéro chômeurs ou des territoires à énergies positives - ouvre la voie. Et il s’agit désormais de porter à plus grande échelle cette exemplarité du quotidien en France et en Europe.
La seconde exigence est démocratique : le pouvoir, dans sa verticalité actuelle sous l’hyperprésidence d’Emmanuel Macron et dans son rejet des corps intermédiaires, ne pourra trouver les bons diagnostics et les bonnes réponses, celles qui sont applicables. « Cette réunion a démontré, plus que jamais, l’importance du dialogue social et l’importance de redonner aux corps intermédiaires toute leur place », a souligné Boris Vallaud.
« Le Parti Socialiste ouvre sa table de discussion aux acteurs de la société civile, aux ONG, aux syndicats. C’est l’ADN de la social-démocratie, la volonté de définir ensemble le modèle de société de demain », a insisté le Premier secrétaire, Olivier Faure.
« C’est pour cela que nous demandons au président de la République d’organiser une Grande Conférence sociale qui réunirait les partenaires sociaux, ONG, associations, afin d’élaborer et négocier les solutions concrètes nécessaires à une sortie de crise sur la base des revendications portées par les Français ».
Article publié dans le Cap Finistère n°1267 du 26 avril 2019