Il ne faut pas attendre des socialistes du Finistère une critique systématique du « plan pauvreté » présenté ce matin par le président de la République. D’abord parce que toutes les actions destinées à lutter contre la pauvreté doivent être soutenues.
Ensuite, parce qu’une partie des mesures annoncées sont le prolongement de ce qui avait été mis en place sous le quinquennat de François Hollande comme la garantie jeunes ou l’élargissement de la CMU complémentaire.
La vraie question qui est posée est celle de la cohérence d’ensemble. Bien sûr qu’il faut soutenir les demandeurs d’emploi en insertion. Mais comment le faire si des milliers de postes sont supprimés à Pôle emploi ? Comment dans le même temps, déclarer vouloir lutter contre la pauvreté, et baisser les APL, refuser de revaloriser les retraites agricoles, geler les aides sociales et ponctionner
la CSG des retraités modestes ?
A travers le plan départemental d’insertion 2016 2020, les élu.es du Conseil départemental ont mis en place une série d’actions, en lien avec ses partenaires. Il vise à permettre aux personnes en situation d’exclusion de retrouver leur autonomie, dans le respect de leur dignité et en leur reconnaissant toute leur place dans la société, faciliter et encourager le retour à l’emploi de celles et ceux qui en sont le plus éloignés. Cependant, le pacte financier imposé par l’Etat aux collectivités remet en cause ces actions. Idem avec la suppression des contrats aidés qui a mis de nombreuses associations d’insertion en difficulté. Pour l’année 2017, 107 millions d’euros de prestations de solidarité, versés par le département du Finistère n’ont pas été compensés par l’Etat. Là encore, on cherche où est la cohérence.
Et que dire des coups portés au mouvement HLM, alors même que l’accès au logement est l’un des facteurs les plus important de l’insertion.
Pour leur part les élu.es socialistes du Finistère, au conseil départemental, régional ou dans les communes, poursuivront inlassablement leur combat pour favoriser l’insertion, garantir l’accès de tous à l’éducation et à la formation et développer les solidarités.
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