Georges Clémenceau avait raison : « On ne ment jamais tant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse ». Pendant des années, Vladimir Poutine a pu compter sur le soutien, sans faille, de petits télégraphistes, en France. Par anti-américanisme primaire, pour certains, par accord idéologique, pour d’autres, ou encore par cupidité, de nombreux dirigeants Français se sont fait les interprètes de la propagande russe.
Les discours qui consistent à condamner, mollement, l’agression de l’Ukraine tout en cherchant à l’excuser en faisant porter une part de responsabilité sur l’OTAN sont inacceptables. Vladimir Poutine a sciemment attaqué l’Ukraine. Il est l’agresseur. Et l’ampleur de l’offensive montre bien qu’il ment, depuis plusieurs mois, voire plusieurs années.
Les candidat.e.s qui ont fait preuve de bienveillance vis-à-vis du Kremlin sont moralement disqualifiés pour prétendre diriger notre pays.
PS29
Article publié dans le Cap Finistère n°1384 du 4 mars 2022
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