La sécurité restera comme l’un des principaux échecs de ce quinquennat qui nécessitera très rapidement des décisions énergiques de la part du prochain gouvernement.
À Blois, l’atelier consacré à la sécurité, animé par Florian Vadillo, a permis à David Habib, secrétaire
national à la sécurité, de faire le point sur les propositions des socialistes sur ce sujet.
« Nous avons renoué les contacts avec les organisations représentatives et nous avons rencontré tous les syndicats policiers, y compris ceux avec lesquels nous ne partageons pas les mêmes orientations, ainsi que les associations de victimes », a-t-il précisé.
Ces liens ayant été retissés, il convient maintenant de coordonner, à l’échelle nationale l’action des élu.es des communes de Gauche en charge de la sécurité, afin de confronter les points de vue et de partager les expériences. « C’est d’autant plus important qu’il n’est plus possible, comme il y a quelques années, de considérer que certains territoires ne sont pas concernés et que les violences et l’insécurité ne concernent que quelques quartiers dans les métropoles », a insisté David Habib. « Quotidiennement, les
élu.es de Gauche, même dans des communes rurales, sont confrontés aux questions de sécurité et de tranquillité publique, dans les zones police ou dans les zones gendarmerie. »
Un effort budgétaire important sera nécessaire, pour créer des postes, revaloriser les salaires et pour équiper les forces de l’ordre, notamment dans le domaine du renseignement. Car nous payons toujours les 13 000 suppressions de postes opérées sous le mandat de Nicolas Sarkozy.
Il faudra, dès le début du quinquennat, une loi de programmation et une profonde réforme de la gestion des ressources humaines au sein de la Police.
La police de la tranquillité, de proximité ou du quotidien, abandonnée en 2002, devra être mise en place. « La police de proximité, mise en place par Lionel Jospin, n’a pas eu le temps de démontrer son efficacité. »
Pour les élu.es de Gauche, une meilleure coordination des acteurs de la sécurité est indispensable de manière à ce que chacun sache ce que l’autre fait et que le partage d’information soit plus fluide. C’est pour cette raison que le Parti Socialiste propose d’affecter à chaque préfet un référent chargé de mettre en lien tous ceux qui interviennent pour garantir la tranquillité (Police, gendarmerie, police municipale).
Article publié dans le Cap Finistère n°1365 du 10 septembre 2021
Partager |