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mercredi 25 décembre
Pour l’Europe des territoires
 
La Bretagne et le Finistère ne seraient pas ce qu’ils sont aujourd’hui sans l’apport des politiques européennes. Cependant, des menaces planent sur l’utilisation des fonds européens. En effet, depuis le 29 mai, un round de négociations s’est engagé pour la révision des politiques territoriales européennes. Pour le Finistère, Nathalie Sarrabezolles, membre du comité européen des régions, mais aussi Frédérique Bonnard Le Floc’h et Michaël Quernez participent activement aux négociations pour défendre l’idée que l’Union européenne doit continuer à faire confiance aux collectivités locales pour gérer et utiliser les fonds de cohésion. En Bretagne, sans doute plus qu’ailleurs, les politiques européennes ont contribué à façonner le modèle économique, qu’il s’agisse de l’agriculture avec la PAC ou de la pêche avec le FEAMP. Mais bien d’autres secteurs d’activité ont bénéficié des fonds européens, comme la recherche ou l’enseignement supérieur notamment. Les travaux du port de Brest pour le développement des énergies marines renouvelables ont bénéficié de plusieurs millions d’euros européens, tout comme la ligne ferroviaire BrestQuimper. En outre, le fonds social permet de mettre en œuvre des politiques innovantes, notamment pour la lutte contre la précarité énergétique des foyers les plus modestes ou la pratique du sport de plein air pour les personnes en situation de handicap (voir encadré).

 

« Les fonds européens sont utiles et sont bien utilisés par les collectivités locales. »

 

« Nous avons de multiples exemples à mettre en exergue pour prouver que les fonds européens sont utiles et surtout, qu’ils sont bien utilisés lorsque ce sont les collectivités locales qui s’occupent de les attribuer », explique Frédérique Bonnard Le Floc’h, en charge des questions européennes au Conseil départemental. Une renationalisation des fonds de cohésion sociale contribuerait à éloigner les centres de décision. Or, on sait bien que c’est au plus près des réalités que les élu.es savent comment mener au mieux les politiques européennes. Ils connaissent les associations, les chantiers d’insertion qu’il faut soutenir. « Nous sommes dans une situation, unique en Europe, où les collectivités sont obligées de déployer une énergie folle pour avoir le droit d’être des interlocuteurs de la commission européenne », regrette Frédérique Bonnard Le Floc’h. « Nos homologues des autres régions d’Europe ne rencontrent pas du tout ce genre de difficultés ». Or, aujourd’hui, un vent de jacobinisme souffle sur la France, y compris pour la gestion des fonds européens. Convaincus que l’avenir est à l’Europe des territoires, les élu.es du Finistère vont, dans les mois qui viennent, participer aux négociations afin que l’Union européenne continue de faire confiance aux collectivités locales pour mettre en œuvre les politiques de cohésion et d’investissement, au plus près des réalités.
 



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