Le mouvement des gilets jaunes, contre la politique d’injustice fiscale menée par le gouvernement, qui a débuté le 17 novembre, va vivre ce week-end un tournant.
Le parti socialiste a, dès le 12 novembre, pris la mesure de la colère et avancé des propositions pour répondre aux attentes des Françaises et des Français qui refusent, sous couvert de transition énergique, de payer les mesures fiscales qui ne bénéficient qu’aux plus riches. Finalement, il a fallu attendre 3 semaines pour que le premier ministre accepte enfin le gel, puis la suppression des taxes sur les carburants et l’ouverture de négociations. Mais, après trois semaines de mobilisation, c’est trop tard et trop peu.
Le week-end qui vient sera déterminant pour l’évolution de ce mouvement. La violence risque de le briser.
Le gouvernement, quoi qu’il en dise, est en train de céder. Mais c’est la détermination pacifique des manifestants qui permettra d’obtenir des nouvelles avancées. Pas les actes de violences qui ne pourront entrainer que la répression. Ce ne sont pas les pavés du quartier latin qui ont permis les accords de Grenelle en mai 68 mais la grève générale.
Le parti socialiste et ses parlementaires ont toujours dénoncé les choix fiscaux de ce pouvoir. Une autre politique, plus juste et plus efficace est possible, notamment en rétablissant l’ISF ou en supprimant la flat tax. Une transition énergétique solidaire est possible. A condition de demander à chacun des efforts justes.
La fédération du Finistère du Parti socialiste demande aux personnes qui manifesteront samedi dans les rues du Finistère de ne surtout pas commettre d’actes violents, de ne pas s’en prendre aux forces de l’ordre, de ne pas dégrader le mobilier urbain ou les commerces. L’heure est à la mobilisation, pas aux dégradations.
Brest le 7 décembre 2018
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