Totalement mobilisés dans la lutte contre le Covid-19, les socialistes doivent également préparer l’après confinement et le plan de relance que le gouvernement, mais aussi les collectivités locales et les instances européennes, devront immanquablement mettre en œuvre pour aider notre économie à surmonter plusieurs semaines d’activités réduites. L’élan de solidarité dont nous voyons des illustrations chaque jour prend une dimension véritablement politique, au sens noble du terme : il traduit le retour à des valeurs humaines, un retour à l’essentiel et une manière de dessiner par les actes la société que nous souhaitons. Chaque initiative doit donc être partagée, amplifiée, facilitée au mieux des capacités des collectivités, ainsi que de l’État, des associations et des partis politiques. D’ores et déjà, nous commençons à nous interroger sur le sens de ce qui nous arrive, à espérer que « l’après » sera mieux que « l’avant », que nous saurons collectivement en tirer quelques leçons. Comme toute crise, ce moment réordonne nos priorités individuelles et collectives. Il nous ramène à l’essentiel, à ce que nous sommes et avons choisi d’être, et nous amène donc à interroger nos politiques publiques : Quel modèle économique voulons-nous ? Quel modèle de solidarité ? Que refusons-nous ? Que veut-on changer ? En somme, beaucoup posent une question trop longtemps repoussée ou caricaturée : quelle nation voulons-nous former à l’issue de la crise ? Personne ne sait quand prendra fin la période de confinement ou s’il y en aura d’autres. Cependant, compte tenu de l’importance de l’enjeu, Olivier Faure a d’ores et déjà engagé la réflexion du PS, notamment en organisant des visioconférences avec des experts. Les socialistes dans les fédérations sont donc appelés à apporter leurs contributions suivant les modalités d’animation de leurs fédérations. L’objectif étant de faire remonter les avis et contributions des territoires pour dessiner un projet politique de la France d’après…