Selon une étude de la Fondation Jean-Jaurès, les mesures fiscales d’allègement de la fiscalité de la détention et des revenus du capital entrées en vigueur le 1er janvier 2018 vont coûter 4,5 milliards d’euros par an au budget de l’État, soit 22,5 milliards d’euros sur la durée du quinquennat. Ces mesures profitent principalement à moins de 400 000 ménages parmi les plus riches, qui bénéficieront chacun d’un allègement fiscal moyen de 10 000 euros par an. Il s’agit de la baisse d’impôt par contribuable la plus forte jamais réalisée en France. Désormais, les revenus du capital seront taxés à 30 % maximum, contre 55 % pour les revenus du travail. Le gouvernement a beau jeu de parler d’augmentation du pouvoir d’achat pour l’ensemble des contribuables alors que les bénéfices sont concentrés entre quelques-uns. Rapporté au nombre de concitoyens concernés le plan pauvreté ne représente que 62 centimes par jour et par personne.
PS29
Edito du Cap Finistère n°1240 du 28 septembre 2018
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