Si le magazine Envoyé spécial a enquêté, pendant près de deux ans, et diffusé des témoignages de femmes accusant, à visage découvert, Nicolas Hulot de les avoir agressées, c’est bien parce que le gouvernement d’Édouard Philippe, lorsqu’un premier témoignage avait été rendu public, avait totalement pris fait et cause pour celui qui était alors ministre. Comment les membres de ce même gouvernement peuvent ensuite inciter les femmes victimes d’agressions à porter plainte ?
Il en faut du courage pour oser dénoncer un agresseur, célèbre médiatiquement, en sachant qu’il faudra affronter la suspicion, l’ironie et la mauvaise foi !
Après ce numéro d’Envoyé spécial, la peur doit changer de camp. Même ministre, aucun agresseur n’est au-dessus des lois. Et surtout, même si la présomption d’innocence est essentielle, la présomption de crédibilité des victimes qui témoignent doit aussi être respectée.
PS29
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