Existe-t-il un seul exemple de privatisation qui a vraiment amélioré la vie des usagers, des consommateurs ou des salariés concernés ? On a beau chercher, on n’en trouve pas. Et les thuriféraires de la loi du marché sont bien en peine pour en proposer.
On peut comprendre que La Française des jeux et Aéroport
de Paris suscitent des convoitises de la part d’investisseurs privés. Mais ces entreprises ne peuvent être considérées sous le simple aspect financier. Qu’il s’agisse de la sécurité dans les transports aériens ou des risques d’addictions, ces deux entreprises doivent rester dans le giron de l’État. Car la recherche du profit peut avoir de graves conséquences. Or, les candidats à l’achat d’ADP ou de la FDJ ne seront pas des philanthropes animés par la recherche de l’intérêt général.
Compte tenu des sommes en jeu et des risques encourus, la
prudence et le bons sens commandent de ne pas privatiser ces entreprises.
PS29
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