Quimper, ville sportive
À Quimper, on peut dire que c’est sportif, pour les présidents d’associations, de discuter avec la municipalité. C’est une des conclusions de la réunion qui s’est tenue le 17 septembre à l’initiative de
Quimper Ensemble, menée par Isabelle Assih.
« Nous sommes dans la phase de concertation avec les Quimpéroises et les Quimpérois », rappelle Jacques Le Roux, secrétaire de la section de Quimper. « Après plusieurs rencontres avec des responsables d’associations sportives, à l’occasion du forum des sports, il nous a semblé important de consacrer la cinquième réunion publique à la question du sport dans notre ville. »
En effet, Quimper est une ville sportive, avec 103 associations qui regroupent plus de 16 500 adhérents. Certaines comptent 300, 500 voire 800 membres. La ville s’illustre notamment dans des sports comme le basket, le tennis de table, le volley ou l’athlétisme. Mais les dirigeants de clubs rencontrent de nombreuses difficultés pour pratiquer leurs activités dans de bonnes conditions.
Les équipements n’ont pas été suffisamment entretenus pendant ce mandat. Pour réaliser des économies, les réparations, notamment sur la piscine de Kerlan Vian, ont été repoussées. Mais la facture risque, in fine, d’être bien plus salée. Les pistes d’athlétisme sont également dans un état déplorable et ne permettent plus d’organiser des compétitions fédérales.
Les représentants des clubs demandent à la municipalité d’être à leur écoute et de dialoguer. Or, manifestement, durant ce mandat, elles sont restées sur la touche. Plusieurs d’entre elles demandent à pouvoir disposer de locaux pour permettre à leurs salariés de travailler ou pour entreposer leurs matériels. Mais sans réponse de la municipalité.
Pour Isabelle Assih, « il ne faut surtout pas opposer sport de haut niveau et sport pour tous ». Les deux sont complémentaires. La municipalité doit accompagner les associations et donner aux Quimpérois.es les moyens de faire du sport, en clubs ou individuellement. C’est important pour le dynamisme associatif de la ville. Mais il s’agit aussi d’un enjeu de santé public à un moment où tous les spécialistes mettent en garde contre les effets de la sédentarité.
La prochaine rencontre, le 1er octobre, portera sur la culture.
Article publié dans le Cap Finistère n°1282 du 27 septembre 2019