Réflexion collective
Pour les socialistes quimpérois, il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. S’ils ont bien les Municipales en ligne de mire, ils les préparent avec méthode, en commençant par établir un bilan de la majorité sortante.
Qu’ont apporté Ludovic Jolivet et son équipe municipale à Quimper et à la Cornouaille ? Au-delà des polémiques sur les rémunérations des agents, des défections au sein du groupe majoritaire et des méthodes « douteuses » de ses partisans sur les réseaux sociaux, quel est le vrai bilan de la majorité Jolivet ? C’est pour répondre à cette question que les socialistes du chef-lieu du département du Finistère ont engagé une réflexion collective. Car, au-delà des coups de comm’ du maire, en quoi la vie des Quimpérois a changé depuis les dernières élections municipales ?
« Nous allons travailler, en section, en atelier sur trois grands thèmes », explique Gilbert Gramoullé, conseiller municipal chargé de coordonner ce travail. D’abord, tout ce qui touche à la vie quotidienne des Quimpéroises et des Quimpérois comme le logement, la sécurité, l’éducation, le sport, les loisirs… Vient ensuite l’urbanisme avec l’aménagement urbain, les transports et le dossier emblématique des Halles. Pour terminer, se posera la question des enjeux du développement économique pour Quimper Bretagne occidentale et la Cornouaille.
Les élu.es quimpérois, aux conseils municipal et communautaire, mais aussi les conseillers départementaux vont également participer à cette réflexion jusqu’à la fin du mois de novembre.
Ce travail s’effectuera en lien étroit avec les adhérents mais aussi les associations.
Une fois le bilan établi, une deuxième phase s’ouvrira pour définir les orientations du prochain projet municipal sous la houlette de Jean-Jacques Urvoas avec les élus et adhérents socialistes, mais aussi avec les forces vives de Quimper qui veulent tourner la page de cette majorité municipale. « Nous voulons bâtir ensemble un projet qui corresponde aux attentes des Quimpérois en prenant en compte les avis des habitants », résume Gilbert Gramoullé.
Article publié dans le Cap Finistère n°1244 du 26 octobre 2018