Savoir qui sera tête de liste régionale de l’UMP ne me préoccupe pas. Quelle que soit la personnalité choisie par les instances de cette formation ou par l’Elysée, elle devra assumer les choix politiques présidentiels, gouvernementaux et de la majorité parlementaire.
Et cela, au moment où le Président de la République remet en cause la décentralisation, critique les élus, leurs décisions, déclare son hostilité aux Pays.
J’y vois là une démarche partiale à laquelle Mme MALGORN, aujourd’hui, candidate à la candidature, nous a habitué lorsqu’elle était préfète de la Région Bretagne et de l’Ille-et-Vilaine.
Au nom de ma conception de la responsabilité, je me suis toujours interdit de critiquer un fonctionnaire d’Etat. Aujourd’hui, eu égard à son nouveau statut, je suis libéré d’une certaine conception de réserve et suis au regret de dire que Mme MALGORN a été le Préfet le plus partisan rencontré.
Nous l’avons vue à l’œuvre dans le « maintien » de l’ordre.
Dans certains cas, elle manifestait une conception très sécuritaire, voire provocatrice, en d’autres cas, elle versait dans l’inertie en alléguant le manque de moyens. Il lui est arrivé de ne rien faire par calcul et de laisser une personnalité (fonctionnaire d’Etat) courir des risques.
Le sommet symbolique de son comportement fut peut-être atteint lorsqu’elle s’oppose au transfert d’un monument aux morts que son successeur accepta.
Je me réjouis à la pensée d’être aux côtés de Jean-Yves LE DRIAN dans une campagne que je souhaite très active.
Le 28 octobre 2009