C’est une campagne placée sous le signe de l’unité et de la solidarité que vient d’engager Nathalie Sarrabezolles, dans la
5e circonscription du Finistère.
Et c’est au cœur de ce territoire, qui s’étend du Relecq-Kerhuon au Pays des Abers, à Landerneau, qu’elle en a donné le coup d’envoi.
Conseillère départementale du canton de Guipavas, Nathalie Sarrabezolles préside la
Commission COTER au comité des régions d’Europe. « Cette commission s’occupe, du budget, de la politique des transports, de la cohésion sociale et de la réparation des fonds européens », explique l’ancienne présidente du Conseil départemental.
Candidate socialiste, elle portera les couleurs de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES). Elle était d’ailleurs entourée, pour sa conférence de presse de lancement de campagne, des candidats pressentis des autres formations de la NUPES, Insoumis, Communistes et Écologistes, qui se sont clairement désistés pour se ranger derrière elle.
Car l’enjeu est de taille : il s’agit de faire gagner une majorité de Gauche pour mettre fin au pouvoir sans partage de la macronie à un moment où la société est plus fracturée que jamais. Nous vivons dans un pays riche où 14% de la population vit sous le seuil de pauvreté : un enfant sur cinq naît dans une famille pauvre. « Et la situation s’aggrave, comme on a pu le voir avec des jeunes obligés d’avoir recours aux distributions des associations caritatives pour se nourrir », a souligné Nathalie Sarrabezolles.
Dans le même temps, le dérèglement climatique exige des mesures d’autant
plus ambitieuses, que la majorité sortante a fait preuve d’une grande légèreté sur cette question. Dans la foulée de la COP21 on aurait pu espérer que notre pays reste leader en la matière. Mais la dynamique s’est essoufflée et, pire, la France a été rappelée à l’ordre par la Commission européenne pour son manque d’ambition.
Nathalie Sarrabezolles veut donc rompre avec l’atonie de la majorité sortante et être une députée active. « Il faut une majorité de Gauche pour répondre aux urgences sociales, écologiques et démocratiques. »
« Le quinquennat qui s’achève a été placé sous le signe de la procrastination. »
En effet, le quinquennat qui s’achève a plutôt été placé sous le signe de la procrastination. « Avec d’autres présidents de Conseils départementaux, nous portions le projet d’une expérimentation d’un revenu de base. Or, les ministres et les députés à qui nous présentions cette proposition nous répondaient “ Attendez un peu, nous, nous avons en préparation le RUA (Revenu Universel d’Activité) qui sera encore mieux que votre revenu de base”. Et finalement, le quinquennat s’est achevé, sans revenu de base, ni RUA », a déploré la candidate.
« La priorité sera l’augmentation du SMIC à 1 400 euros net et la convocation d’une convention salariale », a-t-elle insisté. « Et surtout un refus déterminé de faire passer l’âge de départ à la retraite à 65 ans. »
La Gauche unie derrière Nathalie Sarrabezolles
Législatrice, la candidate entend aussi être la porte-parole des habitants et
des forces vives de sa circonscription.
« Nous avons ici des enjeux particuliers, notamment autour de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Mais aussi du tourisme et nous devons aider les professionnels à le rendre plus durable. »
La candidate place également la question de l’accès au logement au cœur de ses priorités. Il faut rompre le cercle vicieux que provoque la hausse du coût du logement : les ménages les plus modestes ne peuvent plus vivre là où ils travaillent et deviennent, par conséquent, dépendants de leur voiture et subissent donc de plein fouet les hausses des prix des carburants.
La Gauche unie peut remporter cette circonscription, longtemps bastion de la Droite chiraquienne, jusqu’à l’élection de la socialiste Chantal Guittet, en 2012, qui a démontré qu’aucune citadelle n’est imprenable. Si elle reste la circonscription qui vote le plus à Droite dans le Finistère, Valérie Pécresse n’y recueille que 5,22 % des voix. Cette candidature d’union de la Gauche peut rassembler les suffrages de toutes celles et tous ceux qui refusent un second quinquennat sans contre-pouvoir, qui se traduirait, notamment, par le recul de l’âge de départ à la retraite à 65 ans.
Comité de soutien
Andrew Lincoln préside le comité de soutien de Nathalie Sarrabezolles qui rassemblera des personnalités du monde politique, économique, syndical, associatif, culturel et sportif.
Contact : legislatives5emecirco@gmail.com
Article publié dans le Cap Finistère n°1394 du 20 mai 2022
Partager |