« Il est désormais temps de retrouver un peu de sérieux autour de cette table et de se concentrer sur les sujets de fond au lieu de se positionner par rapport aux élections municipales de 2026. » Tom Héliès, responsable du groupe majoritaire de L’Union pour
Le Relecq-Kerhuon, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, lors du conseil municipal du 5 octobre pour dénoncer le comportement des élus du groupe Vert Le Relecq-Kerhuon.
En effet, ce conseil a acté la démission de deux élus de ce groupe. Le courrier expliquant
ces démissions fait référence à une promesse de campagne qui consistait à « procéder à une rotation des élus ».
« Nous avons donc recherché et relu le programme de ce groupe politique », a précisé Tom Héliès. « Mais à aucun endroit il est fait mention de cette “ rotation ”. Et
pour cause, qui pourrait sérieusement voter pour une liste dont les candidats démissionneraient au bout d’un an ? Qu’en serait-il si ce groupe avait remporté les élections ? Dans quelle instabilité se serait retrouvée notre ville ? Qui peut croire que les compétences d’une collectivité et la maîtrise de son fonctionnement s’acquièrent en seulement un an ? Que des dossiers souvent complexes peuvent se maîtriser en quelques mois ? »
Voilà pour la version officielle, présentée par le groupe Vert Le Relecq- Kerhuon. « Car, dans la presse », poursuit Tom Héliès, « nous apprenons que ces démissions sont aussi motivées par le fait de se préparer aux futures échéances municipales de 2026. Voilà qui permet de mieux comprendre ce qu’il se passe, depuis un an, autour de cette table du conseil. Ce groupe n’a donc jamais voulu travailler avec nous, pour notre ville et ses besoins actuels,
et n’a qu’un seul objectif : 2026 !
Pendant que l’équipe majoritaire gère une crise sanitaire sans précédent, que nous nous attelons à mettre en place notre programme, que nous veillons à améliorer le cadre de vie des habitantes et habitants, que nous nous démenons chaque jour pour que cette ville rayonne et reste attractive. Voilà la seule préoccupation de notre opposition : se préparer aux échéances qui auront lieu dans... quatre ans et demi ! Triste aveux, triste constat... »
Article publié dans le Cap Finistère n°1370 du 15 octobre 2021
Partager |