Il y a un an, Samuel Paty, enseignant d’histoire géographie était sauvagement assassiné par un islamiste radical pour avoir simplement fait son travail : former et stimuler l’esprit critique de ses élèves.
Face à l’obscurantisme, tous les enseignants doivent être soutenus, par leur ministre de tutelle, bien sûr, mais aussi par l’ensemble des Françaises et des Français. Ce ne sont ni les élèves, ni leurs parents qui peuvent décider des programmes, qui peuvent s’ériger en censeurs de ce que pourraient dire ou montrer les enseignants. Céder aux pressions politiques, religieuses ou philosophiques reviendrait à abdiquer devant le fanatisme dont Samuel Paty a été la victime.
Pour lui rendre hommage, donnons son nom à des lieux de culture, d’éducation et d’émancipation. A des écoles, des médiathèques, des salles de spectacles. Et faisons du 16 octobre une journée de mémoire contre l’intolérance et l’obscurantisme.

Article publié dans le Cap Finistère n°1370 du 15 octobre 2021

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