Traditionnellement, Loïg Chesnais-Girard présente ses vœux aux Bretonnes et aux Bretons dans une commune de la région. Contrairement à ses prédécesseurs, il ne les adresse pas de Rennes.
Le 15 janvier, c’est à Quimper qu’il a entamé l’édition 2021, en compagnie de la maire, Isabelle Assih.
Mais ce qui devait être la première étape de cette année, et la onzième depuis que Loïg
Chesnais-Girard préside le Conseil régional de Bretagne, fut finalement la seule cérémonie en raison de l’établissement du couvre-feu à 18 h 00.
« C’est ma place d’être aux côtés des maires dans cette période », a insisté Loïg Chesnais-Girard. « Nous sommes des collectivités qui travaillons ensemble nous avons la même aspiration : répondre aux attentes de nos concitoyens. Ce virus continuera de nous abîmer la vie encore de nombreuses semaines », a rappelé le président du Conseil régional pour qui l’année doit être guidée par la solidarité et la confiance.
« Solidarité parce que dans cette période, nous voyons bien qu’il y a une crise asymétrique. Une partie de la population, finalement, s’adapte plutôt bien à cette période avec une nouvelle organisation de vie. Mais pour une autre c’est très difficile. Je pense aux étudiants, je pense à certains chefs d’entreprises, je pense à ceux qui sont seuls, dans l’angoisse, à ceux qui sont malades, aux soignantes et aux soignants et à toutes celles et tous ceux qui font face dans la période. Nous devons être solidaires et faire chacun notre part, faire attention à ceux qui sont proches de nous.
Et les élus locaux, bien sûr, prennent leur part. Nous avons un État qui répond présent et qui évite l’écroulement
généralisé. Et puis nous avons des collectivités locales qui assument leur responsabilité et qui mettent en place, comme ici à Quimper, des outils de solidarité qui permettent de compléter et d’accompagner au plus près celles et ceux qui sont dans des situations difficiles. Le vaccin est la réponse sanitaire à ce virus, la solidarité est la réponse sociale. »
Pour Loïg Chesnais-Girard, les Bretonnes et les Bretons doivent aussi avoir confiance en eux, « parce que nous sommes un territoire qui sait se serrer les coudes, qui sait organiser la réplique face à cette crise. Nous avons la chance en Bretagne d’avoir une mission particulière : celle de nourrir les femmes et les hommes et dans le premier confinement nous avions dit combien nous étions fiers de voir nos marins-pêcheurs, nos agriculteurs, nos agricultrices de continuer à travailler, nos usines de l’agroalimentaire, continuer à transformer pour nourrir les femmes et les hommes. Tenons bon et nous allons retrouver le printemps », a exhorté le président du Conseil régional, en conclusion de cette cérémonie un peu particulière.
Article publié dans le Cap Finistère n°1339 du 22 janvier 2021
Partager |