« La municipalité a vendu Quimper à l’extrême gauche ». Voilà le titre d’un communiqué signé par Claire Levry-Gérard, Guillaume Menguy et Annie Le Cam, conseillers municipaux d’opposition de Quimper. Rarement, un communiqué aura concentré autant de mauvaise foi. Les auteurs de cette diatribe allant même jusqu’à écrire : « « Lors de la proclamation des résultats du second tour de la présidentielle, pas un applaudissement n’est monté des bancs de la majorité municipale pour souligner la victoire d’un démocrate face à l’extrême droite ! »
Faut-il que la droite craigne l’union de la gauche pour reprendre une rhétorique digne du RPR des années 80 qui annonçait l’arrivée des chars soviétiques en cas de victoire de François Mitterrand.
La réponse des socialistes de la région de Quimper ne s’est évidemment pas faite attendre. « Tout ce qui est excessif est insignifiant » a rappelé Jacques Le Roux, animateur de la 1ere circonscription.
« Des élus de l’opposition à la ville de Quimper se font gardiens de la vertu et donnent des leçons au PS. Il est vrai qu’en terme d’union, ils sont les meilleurs avec trois candidatures pour les législatives. Eux- mêmes, dont on a du mal à suivre les parcours politiques passant des républicains au soutien à Emmanuel Macron semblent privilégier les intérêts particuliers plutôt que l’intérêt général.
Le PS assume le fait de soutenir la candidature de Grégory Lebert, membre d’Europe Ecologie Les Verts pour les législatives. Face à un Président de la République qui est à la tête d’un Etat qui a été condamné pour inaction climatique, il est nécessaire de défendre la transition écologique à l’assemblée nationale.
Nous pouvons rassurer l’opposition chaque parti composant la NUPES conserve son identité et ses valeurs, mais au désespoir de la droite, nous défendons ensemble toute une série de mesures sociales (SMIC, jeunesse, retraite, grand âge, logement...), écologiques (avec une réelle planification des actions à mettre en place) et démocratiques (participation des citoyens, des salariés...).
Beaucoup de Français souhaitent le rassemblement des forces de gauche, nous l’avons fait. »

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