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mercredi 25 décembre
Un départ qui rapporte

On retiendra, de la première étape du Tour de France 2021, que Julian Allaphilippe a endossé le maillot jaune à Landerneau après avoir gravit la Fosse aux loups. Mais au-delà de l’aspect sportif, comme les collectivités locales
s’y étaient engagées, on dispose également, grâce à une étude réalisée par l’ADEUPa (l’Agence d’Urbanisme Brest-Bretagne), d’un bilan médiatique, économique et environnemental de cette épreuve.
Brest est, avec Paris, la seule ville à avoir organisé quatre grands départs du Tour de France
(1952, 1974, 2008 et donc 2021).
Après la défection de Copenhague, la Bretagne, et Brest en particulier, ont, en quelques heures, accepté de relever le défi. Cela s’est traduit par le grand départ de Brest, mais aussi, par trois autres étapes traversant les autres départements bretons. « Il a fallu prendre la décision en quelques heures, mais nous n’avons
pas hésité », ont souligné Loïg Chesnais- Girard et François Cuillandre, à l’occasion de la présentation officielle de l’étude.
Les collectivités s’étaient en effet engagées, en lien avec ASO, société organisatrice du Tour de France, à publier un rapport sur les retombées médiatiques, financières et environnementales de l’événement.
Le Tour de France est le troisième
événement sportif le plus suivi dans le monde après les Jeux Olympiques et la Coupe du monde de football : il est retransmis dans 118 pays, sur près de 1 000 chaînes de télévision. L’étape Brest- Landerneau a été suivie par « 3,6 millions de téléspectateurs avec une pointe à 5,4 millions au moment de l’arrivée ».
Le lancement du Tour a attiré près de 52000 personnes dans la cité du Ponant, alors que la saison touristique
commençait à peine.
Un euro investi par les collectivités locales a rapporté en moyenne 3 euros. L’étude de l’ADEUPa estime à 4,35 millions d’euros les retombées de l’événement pour l’économie finistérienne.
Pour Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, cette étude servira à améliorer encore les performances environnementales de la compétition dont la flotte de véhicules sera, cette année, 100% électrique.

Article publié dans le Cap Finistère n°1362 du 18 février 2022




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