Jo Mélennec nous a quittés le 3 avril, à l’âge de 81 ans. Formé aux apprentis de l’Arsenal de Brest, il était devenu professeur de l’enseignement technique en parallèle de plusieurs engagements associatifs et syndicaux. 

Militant socialiste depuis 1975, il fut maire de Plouzané de 1977 à 1989. « Lorsque Jo prend ses fonctions en 1977, la commune compte environ 6 000 habitants. Lorsqu’il passe la main
à Yvette Duval en 1989, Plouzané est une ville de 11 500 habitants. C’est pendant ces douze années que le Plouzané d’aujourd’hui s’est modelé, façonné, construit », rappelle Damiens Deschamps. 

Il a été un maire visionnaire, non seulement en anticipant les évolutions de la commune, mais aussi en créant les conditions de son développement. 

« Les habitants qui, par leur date de naissance ou d’arrivée

à Plouzané, n’ont connu Plouzané qu’après les années 1990, ne mesurent pas toujours l’importance qu’ont eu les deux mandats de Jo Mélennec : c’est durant ces douze années que le territoire se métamorphose pour passer d’une commune à l’habitat dispersé, à la ville que nous connaissons aujourd’hui », insiste Jacky Le Bris, tête de liste en 2020. 

« Outre la plupart des bâtiments communaux que nous utilisons 

quotidiennement, nous pouvons souligner que la piste cyclable “ La Trinité - Le Bourg ” a été réalisée sous son premier mandat (à l’époque sur fonds municipaux et subventions départementales). Relevons également qu’il ouvrira le Fort du Dellec aux habitants, sous son deuxième mandat (1985) », insiste le groupe Plouzané, Dynamique, Durable et Solidaire. 

Le Technopôle lui doit ainsi beaucoup puisque, à la fin de son deuxième mandat, Jo s’est fortement impliqué pour qu’il soit implanté sur Plouzané. Il s’est ensuite investi pour le développement de ce centre de recherche et d’activités économiques, lorsqu’il était vice- président à la Communauté Urbaine de Brest, de 1989 à 1995. 

Il a accueilli François Mitterrand à l’Ifremer, à Plouzané, en octobre 1985. « Militant de gauche, Jo était attaché aux valeurs de solidarité dont il était un artisan. Plouzané perd une figure marquante mais garde le souvenir d’un homme vaillant et généreux. » 

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