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mercredi 25 décembre
Une COP à la mode de Bretagne

Au départ, la Bretagne, comme toutes les autres régions de France, devait réaliser un schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité du territoire (SRADDET). « Mais nous avons voulu aller plus loin que ce que prévoyait la loi et en profiter pour créer une dynamique à la mode de Bretagne, avec les associations et les citoyens », a résumé Loïg Chesnais-Girard en ouverture de la session du Conseil régional qui s’est tenue à Brest le 19 avril. 

Cette session était une étape importante dans le projet de territoire que le président du Conseil régional souhaite bâtir collectivement, d’ici juin 2019, en rassemblant autour d’objectifs communs le maximum de Bretonnes et de Bretons. « Notre Région a toujours su se prendre en main et se mobiliser pour son avenir. Mon souhait est que ce projet soit celui de toute la Bretagne et pas seulement celui du Conseil régional », a insisté Loïg Chesnais-Girard. 

« Notre Région a toujours su se prendre en main et se mobiliser pour son avenir. »

Cette session s’est tenue, et c’est plus qu’un symbole, à Brest. Car c’est bien une Bretagne équilibrée, entre ses deux métropoles, de l’est et de l’ouest, que veut construire la majorité régionale. Cette première session plénière décentralisée a permis à François Cuillandre de saluer les bonnes relations qu’entretiennent Brest métropole et la Région Bretagne. « Tous les territoires demandent qu’on s’occupe d’eux », avait rappelé Loïg Chesnais-Girard, dans une interview publiée par Le Télégramme. Le président du Conseil régional avait résumé son état d’esprit avec cette formule : « Quand je suis à Rennes, je pense à Brest et à toute la Bretagne, et quand je suis à Brest, je pense à Rennes ». 

Les décisions qui sont prises aujourd’hui doivent tenir compte des évolutions démographiques, environnementales ou climatiques qui sont à l’œuvre. C’est pour cette raison qu’une table ronde, rassemblant plusieurs experts (Yves Morvan, Laurent Labeyrie et Laurence Lemouzy), a été organisée avant les interventions des élu.es régionaux afin d’éclairer les choix.

Lorsque les élu.es prévoient d’investir dans des projets d’urbanisme, ils doivent d’ores et déjà intégrer que la température moyenne augmentera de 2° d’ici 2050. Les conséquences se traduiront très concrètement par deux à trois jours par an au-delà de 40°. Or le corps humain ne sait pas gérer ce type de température extrême. Les précipitations ne seront pas plus importantes que maintenant mais elles seront plus concentrées. Et les tempêtes seront plus violentes. 

La concertation va maintenant s’engager jusqu’en juin 2019 pour que le projet d’avenir entre en vigueur en 2020




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