Le nom de Mélanie Thomin s’est imposé comme une évidence, lorsque l’accord passé dans le cadre de la NUPES (Nouvelle Union Populaire écologique et sociale) a prévu d’accorder la 6e circonscription du Finistère à une candidature socialiste.
Il y aura donc une candidate socialiste contre Richard Ferrand. Pas comme en 2017, lorsque Marc Coatanéa, encore premier secrétaire fédéral du PS, mais déjà en marche, avait réussi à préserver le secrétaire général du parti macroniste d’une candidature socialiste.
« Jeune enseignantes, vivant sur la circonscription, élue locale à Hanvec, Mélanie coche toutes les cases pour incarner l’union de la gauche dans ce territoire » s’est félicité Tristan Foveau, premier secrétaire fédéral, le 11 mai à l’occasion de la conférence de presse de lancement de campagne, à Châteaulin, en présence de l’ensemble des représentants de la NUPES.
Engagée depuis ses 19 ans, Mélanie Thomin est ancrée dans son territoire, entre la rade de Brest et les contreforts des monts d’Arrée. Enseignante à Quimper, je sais ce que c’est de prendre sa voiture tous les matins pour aller travailler. Avec mes élèves, je suis en prise directe avec la vie quotidienne.
C’est aussi une militante de la Bretagne qui se présente. Elle est passionnée par sa culture, sa langue, ses paysages et son patrimoine. Et bien sûr ses habitants dont elle veut être la porte-parole à l’Assemblée.
L’objectif de cette campagne est simple : redonner l’espoir à toutes celles et tous ceux qui désespéraient de voir la gauche s’unir enfin, et en particulier aux plus modestes. « Nous allons créer l’alternative à gauche après 5 ans de politique libérale incarnée ici par Richard Ferrand.
C’est donc tout naturellement que Mélanie Thomin a placé la question du pouvoir d’achat parmi ses principaux axes de campagne en défendant l’augmentation du SMIC à 1400 euros net, la création d’une allocation d’autonomie jeunesse et d’une garantie dignité et le blocage des prix des produits de première nécessité.
La défense des services publics, et en particulier dans le domaine de la santé seront également une des thématiques fortes de cette campagne, en particulier autour de la défense de l’hôpital de Carhaix. Enfin, la candidate, qui a vu de près les dégâts causés par Jean-Michel Blanquer, aura à cœur de promouvoir une école permettant à tous les élèves de s’émanciper.
Chacun mesure l’enjeu que représente une candidature face au président de l’Assemblée nationale. Il y a un mois, avec à une gauche divisée, l’issue de ce scrutin ne laissait guère de place au doute. Mais, depuis qu’elle s’est rassemblée, la donne a totalement changé. Les voix de celles et ceux qui veulent une alternative de gauche au macronisme ne s’éparpilleront pas sur 4 ou 5 candidatures mais se concentreront sur une seule celle de Mélanie Thomin.
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