Comment peut-on être crédible lorsqu’on se présente pour diriger une collectivité qu’on souhaitait voir disparaitre ?
A l’occasion de la campagne pour les élections départementales la plupart des arguments avancés par la droite du Finistère sonnent faux ou sont hors sujet. L’action sociale et la solidarité devaient être au cœur des propositions mais les amis de Maël De Calan répondent aide aux entreprises, qui est une compétence régionale, soutien aux communes qui veulent se doter de vidéo surveillance ou équiper leur police municipale, ou baisse d’une fiscalité départementale qui n’existe quasiment plus.
Pourquoi ? Tout simplement, parce que Maël De Calan ne croit pas aux départements. En 2014 il souhaitait même, leur suppression « Il y a un échelon de trop » disait-il « Ça coûte une fortune. Quand nous serons au pouvoir nous supprimerons les départements. »
Fort heureusement, le représentant national de ce qui reste du courant juppéiste, n’a pas eu l’occasion de mettre en application la potion libérale qu’il prône depuis qu’il a rejoint le RPR. Chacun a bien compris que l’ancien candidat à la présidence du parti Les Républicains, (9,85% en 2017) ne cherche qu’à exister nationalement. La présidence du Conseil départemental ne serait pour lui qu’un tremplin.
Or, le Finistère a besoin d’une équipe et d’un président qui s’engagent vraiment autour d’un projet correspondant aux compétences du Conseil départemental et répondant aux attentes de toutes les Finistériennes et de tous les Finistériens, en particulier les plus vulnérables.
Brest le 15 juin 2021
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