L’affaire Bennala restera collée à ce quinquennat comme le scotch sur le doigt du Capitaine Haddock : une tache dont il sera impossible de se débarrasser.
Cette affaire symbolise l’arrogance de cette nouvelle majorité dont certains représentants se croyaient tout permis. La République devait être exemplaire ? Cette promesse s’est fracassée allée de la contrescarpe, un 1er mai, lorsqu’un membre du cabinet de la présidence de la République a affronté des manifestants.
Cette affaire aurait pu être réglée en quelques secondes. Mais le pouvoir s’est entêté à défendre l’indéfendable. Il aura fallu toute la pugnacité des sénateurs, et en particulier des socialistes, pour faire la lumière alors que l’Assemblée cherchait à l’enterrer.
Lorsqu’un conseiller de l’Élysée se permet de brutaliser des manifestants, c’est l’image et la crédibilité de la France qui sont ternies.
PS29
Article publié dans le Cap Finistère n°1366 du 17 septembre 2021
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