La mondialisation économique a profondément bouleversé le fonctionnement des entreprises, confrontées à une compétition disproportionnée.
La course à la productivité et à la réduction du coût du travail (baisse des effectifs, augmentation des heures supplémentaires souvent non payées, exigence d’être connectés le soir et le weekend…) a surchargé les salariés : le travail fatigue, use.
De nouvelles formes de management et d’organisation du travail ont transformé en profondeur le quotidien de millions de salariés, soumettant ceux-ci à des évaluations de performance de plus en plus exigeantes. L’atteinte des objectifs, sous la contrainte et la pression, pousse les salariés au stress et à l’épuisement.
Aujourd’hui, on a des millions de Français qui n’ont pas de travail, des millions de Français qui ont un travail mais en souffrent, et d’autres qui ont un travail, y sont heureux, et font des lois Travail pour tous les autres. Les mutations technologiques provoquent une mutation du travail : qui ne voit pas les machines remplacer les caissières, les algorithmes remplacer les traders, etc.
?
Une transition du travail
Partager |