Un grand défenseur de la culture populaire
Nous venons d’apprendre la disparition de Gaby Le Bot, grand militant de l’éducation populaire et de la culture.
Originaire de Douarnenez, il commença sa vie professionnelle en étant mousse sur un bateau de pêche à la langouste. Militant à la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) il en devint un permanent national. Il repris ses études pour devenir électricien électricien.
Après son service militaire en Algérie, il est nommé directeur du foyer des jeunes travailleurs (FJT) de Brest, en 1959. C’est à cette occasion qu’il rencontre, et noue des liens très forts avec Francis Le Blé qui était à l’époque président de la CAF. Ils partageaient les mêmes convictions de gauche et participèrent à la déconfessionnalisation de la CFTC et de la création de la CFDT.
Elu à Brest en 1977 sur la liste de Francis Le Blé, il fut adjoint à l’action culturelle jusqu’en 1983 puis conseiller municipal d’opposition de 1983 à 1989.
« Il était un grand militant de la promotion de la culture populaire » se souvient Pierre Maille.
Son mandat d’adjoint fut marqué par un bouillonnement d’idées, comme l’installation d’un cirque place de la Liberté, et le renforcement et l’indépendance des structures de quartiers. « Il avait toujours le souci de l’éducation populaire » insiste Pierre Maille. « A la fois dans ses fonctions d’adjoint mais aussi en tant que directeur du FJT, il cherchait en permanence à donner aux citoyens les moyens de se former et d’apprendre ».
On lui doit la création de l’auberge de jeunesse du moulin blanc, la démocratisation de la culture dans les quartiers et la transformation du PAC (l’ancêtre du Quartz) en maison de la culture.
La fédération du Finistère du Parti Socialiste adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.